La Cité de l’Espoir a une histoire riche d’un parcours de plus de 60 années au cours desquelles cette institution aura connu de nombreuses évolutions.
Son histoire débute à l’initiative d’un groupe de parents. En avril 1952, une association de parents verviétois crée L’ALIGNEMENT, Ligue d’Education Intellectuelle et Morale des Déficients Mentaux. Au départ, le but de cette association est d’établir des liens entre les parents, de mieux faire connaître la problématique du handicap mental grave et de promouvoir des initiatives en cette matière. Mais très vite un constat s’impose : il faut une solution d’accueil durable.
En 1958, ce groupe de parents, aidé par la population et la CAP de Verviers, décide l’ouverture de l’IMP. La Cité de l’Espoir dans l’ancien home GOBERT Martin à Andrimont. Au départ, il accueille 55 enfants. Les premières années sont difficiles, faites de débrouilles – des tramways seront utilisés comme locaux pour les classes – et d’élans de solidarité de la population (tombolas et aides en tous genres).
En août 1968 s’ouvrent de nouveaux bâtiments d’une capacité de 222 lits pour enfants de 0 à 21 ans, au domaine des Croisiers à Andrimont. Cette initiative répond aux nombreuses demandes venant de toute la Belgique et même de France. L’initiative est subsidiée, à l’époque, par le Ministère de la Santé Publique mais ne peut se réaliser que grâce à un mouvement de solidarité pour la levée de fonds. L’institution dispose sur son site de ses propres classes d’enseignement spécial jusqu’à la fin des années 70.
En 1976, considérant le passage à la majorité de nombreux pensionnaires, joint au souci constant de l’institution de proposer aux familles une prise en charge à long terme, la Cité de l’Espoir décide la construction de nouveaux bâtiments destinés à l’hébergement des adultes. La capacité d’accueil passe à 310 personnes : enfants, adolescents et adultes. Les personnes adultes hébergées sont des personnes ayant des besoins intenses en nursing ou ne bénéficiant pas d’une solution de travail adapté (on parle à l’époque de « non-travailleurs »).
Au fil du temps, le nombre d’adultes accompagnés par la Cité de l’Espoir est en constante augmentation. Aujourd’hui, les services résidentiels de la Cité de l’Espoir accueillent et hébergent 28 enfants et jeunes adolescents ainsi que 287 personnes handicapées adultes.